C’est ainsi que les boulistes ont
été privés de leur terrain de jeu (voir ici) et les seuls bancs installés
étaient sur le parvis de la gare, en plein soleil. Nous avions stigmatisé cet
aménagement qui délaissait la fraîcheur sous les feuillages.
En plein mois d’août, profitant
de la torpeur estivale, le petit maire a installé en catimini 5 bancs aux
quatre coins du square. Nous avons la faiblesse de croire que notre article lui
a été profitable.
Malgré tout, il a joué petit bras
notre petit maire. En son temps, son mentor qui lui a cédé la place n’avait pas
lésiné sur les moyens. A une encablure du parc Jean Moulin, il avait restauré
le square de la place Salanson, en supprimant les jeux pour les enfants (population
à problèmes pour lui aussi) mais il y avait mis pas moins de 8 bancs. Si on
sait que ce square est environ 20 fois moins étendu que le square Jean Moulin
et qu’il se limite à un passage d’une trentaine de mètres avec une fontaine en
plein milieu, on mesure la « générosité » dont il avait fait
preuve ; un accès de faiblesse surprenant chez quelqu’un qui, dans son
trop long passage à la tête de la ville, s’est fait remarquer par sa raideur
légendaire et son imperméabilité à toute bienveillance, surtout à destination
des plus faibles.
Il est à craindre que ce petit
maire ne marche sur les pas de son maître : tout pour la frime, des
miettes pour les gens.
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