22 octobre 2018

Aménagement du parvis de la gare de Maisons-Alfort : des plots superfétatoires


Pendant longtemps, une marotte des maires a été de multiplier les ronds-points aux entrées de leur ville quand ce n’était pas en pleine agglomération.

A présent, ils sont nombreux à développer une lubie plus dangereuse car moins onéreuse : l’implantation de plots dans nos rues pour empêcher le stationnement des véhicules. Et ils se régalent, les bougres.

A Maisons-Alfort, les rues du centre-ville sont atteintes d’une même maladie : l’apparition de protubérances, de toutes tailles élancées ou atteintes d’embonpoint, c’est selon. On y distingue la pitchounette, modeste par la taille et l’envergure, la prétentieuse, élancée qui se la pète et toise sa cadette de plusieurs dizaines de centimètres et la pénétrante, gâtée par la nature, qui a la faculté de s’escamoter lorsqu’un danger est en vue.

Le nouveau petit maire a une tendresse particulière pour ces mamelons au point qu’il les a disséminés aux quatre coins du parvis de la gare et, au diable l’avarice, en plein milieu. Sauf qu’en plein milieu, ils ne sont d’aucune utilité car l’enceinte est protégée et aucun véhicule ne peut y pénétrer qu’on vienne de la rue Pierre Sémard ou de la rue du capitaine Deplanque.

Sans trop faire le Tartuffe, on pourrait conseiller à notre édile : cachez nous donc ces seins que l’on ne saurait voir.

Jean Rémy Lepieu

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