Soyons honnête, nous méritons un pan sur le naseau !
Dans un article précédent (voir ici) nous avions affirmé que, depuis 40 ans, nos grands maires (l'actuel et le maire honoraire) étaient hors la loi pour ne pas avoir installé de panneaux d’affichage au
service de la liberté d’expression. Une lectrice fidèle, capable de pénétrer
les moindres arcanes de notre ville, nous a envoyé une photo prise sur le
territoire de notre commune montrant l’existence de 4 panneaux (pas moins).
Cette photo accentue un peu plus
notre sentiment de culpabilité : que ce soit au plan du style de la sculpture
que celui de la texture de la patine, cette installation semble très ancienne. Un
historien émérite, féru d’antiquité, que nous avons consulté n’a pas su dater
la chose. Nous envisageons de faire une datation au carbone 14.
Nous pouvons admirer ce vestige
de l’art de l’époque (mais laquelle ?) sous le pont de l’autoroute A86,
rue de la Convention, un lieu que personne ne fréquente si ce n’est les rats des
villes. Cette relique nous montre que dans une ère ancienne, il existait dans
notre ville un lieu où la liberté d’expression était vivace. Imaginer que des
aurochs aient pu bénéficier d’une telle liberté nous remplit d’émotion.
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