Le maire de Maisons-Alfort a pris parti pour son
collègue Copé aux primaires de la droite et du centre.
Ce soutien fait suite à
quelques renvois d’ascenseurs qui datent de la courte période où M. Copé
présidait les destinées de feu l’UMP : un contrat chez Bygmalion à la
mairie de Maisons-Alfort contre un strapontin à la direction du parti (voir ici). A moins, que ce qui réunit nos deux sommités de la pensée de la droite
extrême au sein de ce nouveau parti " Les Républicains " soit l’appétence
pour ce fameux et désormais médiatique mets de la viennoiserie nationale, le
pain au chocolat.
La maire de
Maisons-Alfort vient de distribuer à tous ses concitoyens sa bafouille de
député. Il y exprime tout le bien qu’il pense de sa propre personne et tout le
mal du Président et de son gouvernement. Logique. Ce qui l’est moins c’est le
sort qu’il réserve à son ami Copé.
Il est vrai qu’il paraît
incongru de faire l’éloge d’un candidat qui, dans les sondages, a du mal à
émerger au-dessus de la ligne de flottaison (pire que François Hollande) alors
que, dans les mêmes colonnes, il n’arrête pas de fustiger le Président de la
République.
Une attitude qu’on a déjà
vu dans le passé lors des élections régionales de 2010 où le maire de
Maisons-Alfort a brillé par son absence sur les marchés. Les tracts ventant la
candidature de Valérie Pécresse étaient distribués avec parcimonie et du bout
des doigts par les conseillers municipaux qu’il avait réquisitionnés pour faire
le job. Il est vrai, qu’à l’époque, les sondages pour Valérie Pécresse étaient
catastrophiques ce qu’a confirmé l’élection. (voir ici)
Il y a une tâche qu’il
accomplit avec une maestria et un savoir-faire à nul autre pareil :
prendre la pose derrière son mentor lorsqu’une caméra pointe le bout de son
objectif. Parmi les cameramen, on dit même que ce « jovial dégarni » (un
sobriquet qui date d’un voyage en Chine en 2008 du Président Sarkozy, voir ici )
est une mire inégalée pour faire le point.
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