C’est ce qu’on pourrait
croire à la vision de l’affiche électorale qui présente les candidats de la
majorité municipale autrement dit l’UMP. Un sigle désormais banni de toute
publication depuis que l’affaire Bygmalion a entaché sérieusement la probité de
ce parti ; il faut dire que la municipalité de Maisons-Alfort a apporté un
concours sonnant et trébuchant en confiant la réalisation de son magazine à une
filiale de cette société dans des conditions particulièrement troublantes (voir ici).
Le nom du maire
plastronne sur les panneaux électoraux en gros caractères sur fond jaune, au
point de reléguer les candidats à des rôles subalternes. Ils ne seraient donc
pas suffisamment visibles pour se présenter sur leur propre nom ! Il leur faut
un tuteur. Et pourtant, un précédent tract nous vantait leurs mérites ;
« des élus de terrain que les maisonnais
connaissent bien », expérimentés et qui ont accompli monts et
merveilles pour le bien de la commune. Autant de fadaises que nous avons
dénoncées dans un précédent article (voir ici).
Et probablement
conscient de leur faible impact dans la population, ne voilà-t-il pas que le
maire diffuse une lettre à tous les maisonnais leur adjoignant de voter pour ses
poulains. Ses toutous qu’il a choisis pour leur faculté à l’effacement tant il
est vrai qu’à Maisons-Alfort, c’est les autres derrière et lui devant. Et que
personne ne moufte, sinon c’est la porte ! On l’a vu dans le passé. Quant aux
suppléants, c’est encore pire : on a nommé des conseillers municipaux qui
avaient été ramassés par-ci par-là pour boucler la liste des
municipales.
En ces périodes
d’éclipse et de pollution de l’atmosphère, on ne risque pas un excès d’ombrage.
Malgré tout, le maire veille à ce qu’aucune ombre portée n’obscurcisse son
occipital que les poux ont déserté depuis des lustres, ni qu’une source
lumineuse ne vienne provoquer un éblouissement malencontreux. Vue la qualité de
son entourage, il ne risque rien
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