16 septembre 2014

Le maire de Maisons-Alfort s’oppose à un projet immobilier puis baisse pavillon

Bâtisseur invétéré dans sa ville, le maire de Maisons-Alfort s’est opposé à un projet de construction de logements sur le site Pernod à Créteil, limitrophe au sud de Maisons-Alfort, que la société avait cédé  au groupe Bouygues Immobilier. Il a contesté la densité du projet devant le tribunal administratif de Melun. Moyennant quelques aménagements à la marge (réduction du nombre de logements à construire), le maire procédurier a dû finalement céder. Pour lui être agréable, le tribunal a mis en avant un défaut de procédure autour de la communication du dossier.


La raison profonde de cette rébellion réside ailleurs... On sait que les quartiers sud de Maisons-Alfort (Liberté et Vert-de-Maisons) ont été négligés par le maire ; par exemple, les guirlandes de Noël n’étaient pas déployées au sud de l’avenue Jean Jaurès après l’usine Fould-Springer. Mieux-même, le bus qui, périodiquement, sillonne la ville pour une visite guidée de la commune réservée aux nouveaux arrivants, rebroussait chemin au même niveau. Décidément, ce quartier n’était pas présentable ! L’itinéraire n’a été changé qu’après la création du parc de Vert-de-Maisons. Il est évident qu’un quartier neuf et dynamique marquerait un contraste saisissant et pour le coup, le passage d’une ville à l’autre ne manquerait pas de montrer de manière criante les différences de priorité. D’un côté une ville, Créteil, qui se soucie du bien-être et du confort de ses citoyens et de l’autre, Maisons-Alfort, surtout soucieuse du bien-être de ses fleurs.

… A moins que Bouygues Immobilier, promoteur fortement sollicité à Maisons-Alfort, ait fait pression sur le maire pour qu’il arrête cette plaisanterie. Dans cette ridicule affaire, il y a des gagnants, les cabinets d’avocats grassement rémunérés qui plaident pour Maisons-Alfort et des perdants les maisonnais qui les financent.


Nick Tonmer

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