07 octobre 2012

Présidence de l’UMP : pour qui en pincent nos roitelets ?

Chacun sait combien la succession de Sarkozy à la Présidence de l’UMP peut tenir en haleine la France entière. Et comme de juste, les édiles qui sont à la tête des villes de la circonscription doivent prendre position et même se montent le bourrichon pour obtenir les faveurs de l’un ou l’autre des candidats.

Dans ce rôle, le maire de Maisons-Alfort est le champion toutes catégories. Depuis qu’il est député, il court après un maroquin. Et donc après tous les chefs d’État ou potentiels chefs d’État qui magouillent dans le marigot de la droite. On se souvient de ses contorsions pour paraître sur la photo et plus encore la vidéo derrière Jacques Chirac lors de la visite en Chine du site de l’armée de terre cuite de l’empereur Qing. Et combien il marqua à la culotte ce même Chirac durant la campagne présidentielle de 2002. Et en 2007, à se tordre le dos pour paraître avec Sarko sur le marché de Rungis pour illustrer le fameux slogan de la France qui se lève tôt (Voir photo ci-dessous). Peine perdue, la récompense tant convoitée ne vint pas avec Chirac. Sous Sarko, ce fut pire. Même pas une simple attention ! Le dédain !

Dans cette élection, il a enfourché le cheval Copé, le ci-devant maire (autoproclamé à chaque intervention dans les médias) de Meaux, l’homme qui a vu l’homme qui a vu le raciste anti-blanc et l’homme qui a vu l’enfant qui a vu l’enfant à qui un musulman a défendu de manger du pain au chocolat à la sortie du collège pendant le ramadan (cette année le ramadan a eu lieu pendant les vacances scolaires). Un rejeton de la droite décomplexée qui avale goulûment les idées les plus extrémistes de la droite de l’extrême droite, les identitaires, qui feraient passer la famille Le Pen pour des progressistes. Cet hurluberlu et tant d’autres de ses soutiens osent tout. Ils participent en force au courant « humaniste » de l’UMP. Si ! Si c’est possible. Et avec au premier plan sur la photo, on vous le donne en mille ! Le maire de Maisons-Alfort. Il faut dire qu’au sein de cet aréopage, il est dans ses baskets, le déplumé maisonnais. N’était-il pas le député suppléant de feu son aîné Griotteray, en osmose avec ses idées mais non moins piaffant d’impatience de bouter papy ? Un Griotteray qui fut bien complaisant avec papa Le Pen. Dans cette élection, le roitelet de Maisons-Alfort risque une nouvelle fois d’être chocolat.

Son alter ego sur l’autre rive de la Marne, le sénateur-maire de Saint Maurice, ronronne dans son coin. Il suit plan-plan le train échevelé (sur une béquille) qu’impose Fillon a ses affidés. Un rythme qui ne doit pas trop l’essouffler !

Pour ce qui le concerne, le maire de Charenton-le Pont s’escrime à étaler tous les attributs qui révèlent les profondeurs de son insignifiance. Honorable qualité que le député-maire de Maisons-Alfort a rapidement décelée. Ne l’a-t-il pas choisi comme suppléant ! En expert de l’art de la trahison qu’il avait expérimenté avec Griotteray, il le sait inoffensif sur ce point et s’est empressé de le confirmer dans son rôle de député-suppléant contre le nouveau venu dans la circonscription, le maire de Joinville, qui a osé réclamer un tel rôle. Le prétentieux ! Après avoir essuyé un refus, le maire de Joinville a déposé une première banderille : la candidate de gauche a banané le député sortant dans sa ville.

Ambiance dans la circonscription et accessoirement au sein de la fédé UMP du Val-de-Marne.


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