Enfin ! Le député maire de Maisons-Alfort vient
d’accéder au Graal.
La quête de célébrité
nationale qu’il recherchait vainement en postulant régulièrement à un maroquin
(ministre) ou bien un demi-maroquin (secrétaire d’Etat) a trouvé une issue par
ce que Andy Warhol a appelé le « quart
d’heure de célébrité ». Car c’est via la lucarne que notre édile local
est apparu à la France entière. Et pas dans une émission volage de télé réalité
où chacun déballe ses passions ou ses tourments intimes ! Dans une
émission sérieuse où sont conviés les sachants de la média sphère et du monde
économique. C’est du lourd : C dans l’air.
Notre député maire bien
aimé avait été désigné par la production pour incarner le député modèle qui
soutient François Fillon, sans état d’âme, avec une conviction inébranlable,
chevillée au corps. Oui, vous avez bien lu. Ce franc-tireur de Copé dans la
lutte pour la présidence de feu l’UMP qui ne manquait pas une occasion de dézinguer Fillon, son concurrent de l’époque, ce porteur d’eau timide qui épongeait le
crâne dégarni de Copé, son favori pendant les intermèdes lors des débats télévisés de
la primaire, aujourd’hui c’est la même personne qui ne manque pas de
dithyrambes sur cet adversaire longtemps honni.
Au diable les emplois
fictifs d’assistant parlementaire de madame Fillon Pénélope ! Calomnies,
les attaques répétées contre leurs rejetons modèles ! Infondées, les
accusations d’emploi de complaisance à la « revue des deux mondes » !
Pourquoi n’aurait-elle pas droit à des indemnités de licenciement comme le
commun des mortels ? Et puis, n’est-ce pas une souffrance de supporter le
caractère ombrageux de son époux modèle ? Tous des jaloux !
François Fillon a trouvé
en notre député maire un ardent laudateur. Cela mérite bien un maroquin !
Jean Gueule
PS : A notre
connaissance, dans sa fonction de député, notre député maire ne salarie pas son
épouse ni quiconque de sa famille.
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