02 juillet 2008

Le maire de Saint-Maurice " rackette " les péripatéticiennes

Le stationnement sur l’avenue de Gravelle qui borde le bois de Vincennes est désormais payant.

Sauf à contribuer au renflouement des finances d’une ville mal gérée, le stationnement payant permet de supprimer les voitures ventouses dans une rue animée afin que les clients des magasins puissent s’y garer le temps de leurs emplettes.

Hors, dans l’avenue de Gravelle, on ne peut pas dire que les échoppes soient légion et qu’une intense activité commerciale y règne. Le seul commerce est le fait de quelques rares personnes qui attirent le chaland en mettant en valeur leur anatomie. Et soucieuse du confort de leurs clients, dans leur camionnette, elles proposent à la fois le gîte et le plaisir. Désormais, elles devront s’acquitter du stationnement. En toute logique commerciale, les frais supplémentaires induits seront reportés sur le client final qui subit une double peine puisqu’il doit payer également le ticket de stationnement de son propre véhicule. Tout ceci n’est pas fait pour relancer l’économie et la croissance car, il est évident que ces charges supplémentaires ne manqueront pas d’alimenter l’inflation et grever un peu plus le pouvoir d’achat.

Un point positif malgré tout. Par cette décision, le maire de Saint-Maurice introduit le plus vieux métier du monde dans le tissu économique de la ville ce qui contribuera à réduire les impôts locaux des mauriciens. Sur ce point au moins, voilà une initiative qui doit être applaudie.

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