Avec le titulaire, encore stagiaire, on ne peut pas dire que l’honoraire autoritaire se montre débonnaire.
On connait le savoir-faire de l’honoraire qui ne manque pas d’air même au plan protocolaire, au point que le titulaire vit un véritable calvaire.
Au moindre anniversaire d’un centenaire, l’honoraire se sent obligé de joindre son commentaire dont on n’a que faire et le récipiendaire n’est pas à l’abri de commettre un impair face à ces deux dignitaires. Pour le titulaire, une lancinante question salutaire : quand va-t-il se taire ?
Et que dire des commémorations du centenaire, le 20 brumaire ! Pour complaire aux militaires, légionnaires et autres fonctionnaires, les maxillaires et les fesses serrés, l’honoraire se donnait l’air. Pour le titulaire une lancinante question glandulaire : à quand la crise hémorroïdaire ?
Dans les affaires scolaires, primaire et secondaire, pas d’impair, député et maire, les deux font la paire, c’est élémentaire. Le titulaire doit s’y faire même si l’ambiance est glaciaire.
Pour le titulaire cinquantenaire, seul dépositaire de la charge de maire, la seule question qui vaille, et ce n’est pas vulgaire : quand l’honoraire, qu’il a dans le blaire, bientôt septuagénaire, va-t-il prendre la fille de l’air ?
Pierre Angulaire
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