Dans
leur expression politique du magazine de juin 2018, les conseillers municipaux
de gauche dénoncent l’attitude du maire qui refuse l’inscription des enfants à
la cantine lorsqu’un des parents ne travaille pas.
Dans le même magazine, le
Maire publie un article en guise de mise au point en affichant la liste
impressionnante de tous les documents qu’il faut fournir (comme si on
s’apprêtait à faire un contrôle fiscal). En demandant les bulletins de salaire
des 2 parents, en sus du dernier avis d’imposition, on s’assure que les 2
parents travaillent (en quoi ces documents sont-ils utiles ?
Bizarre !). Evidemment, on n’avouera jamais qu’on refuse les enfants dont
un des parents ne travaille pas.
Certains
maisonnais qui ont de la mémoire pourront remonter 17 années environ en
arrière. Une polémique était née à propos d’enfants de demandeurs d’asile qui
étaient logés dans un hôtel proche de la mairie et à qui on refusait l’accès à
la cantine. L'adjoint au maire de l’époque en charge de la scolarité, M.
Berthoux, avait répondu par courrier le 21 septembre 2001 que l'inscription de
leurs enfants à la cantine leur était refusée, car seuls étaient admis les
enfants " dont les deux parents travaillent ".
Candide accès de
sincérité ou bien volonté délibérée de montrer son opposition à ces enfants de
migrants imposés par les lois de la République ? Quoiqu’il en soit, à
l’époque, on ne prenait pas de gants, on disait les choses cash. Le maire de
l’époque, mentor de l’actuel maire, n’allait pas avec le dos de la cuillère (si
on peut dire).
Sournoisement
la même attitude ne serait-elle pas en vigueur ?
PS :
dans le magazine, on ne peut que dénoncer le privilège du maire dans
l’expression politique. Connaissant par avance la tribune de l’opposition, il
peut à loisir répondre dans le même numéro, facilité dont sont dépourvus les
groupes d’opposition.
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