24 juin 2018

L’accès des enfants aux cantines à Maisons-Alfort : un peu de mémoire ne nuit pas


Dans leur expression politique du magazine de juin 2018, les conseillers municipaux de gauche dénoncent l’attitude du maire qui refuse l’inscription des enfants à la cantine lorsqu’un des parents ne travaille pas. 

Dans le même magazine, le Maire publie un article en guise de mise au point en affichant la liste impressionnante de tous les documents qu’il faut fournir (comme si on s’apprêtait à faire un contrôle fiscal). En demandant les bulletins de salaire des 2 parents, en sus du dernier avis d’imposition, on s’assure que les 2 parents travaillent (en quoi ces documents sont-ils utiles ? Bizarre !). Evidemment, on n’avouera jamais qu’on refuse les enfants dont un des parents ne travaille pas.

Certains maisonnais qui ont de la mémoire pourront remonter 17 années environ en arrière. Une polémique était née à propos d’enfants de demandeurs d’asile qui étaient logés dans un hôtel proche de la mairie et à qui on refusait l’accès à la cantine. L'adjoint au maire de l’époque en charge de la scolarité, M. Berthoux, avait répondu par courrier le 21 septembre 2001 que l'inscription de leurs enfants à la cantine leur était refusée, car seuls étaient admis les enfants " dont les deux parents travaillent ". 

Candide accès de sincérité ou bien volonté délibérée de montrer son opposition à ces enfants de migrants imposés par les lois de la République  ? Quoiqu’il en soit, à l’époque, on ne prenait pas de gants, on disait les choses cash. Le maire de l’époque, mentor de l’actuel maire, n’allait pas avec le dos de la cuillère (si on peut dire).

Sournoisement la même attitude ne serait-elle pas en vigueur ?

PS : dans le magazine, on ne peut que dénoncer le privilège du maire dans l’expression politique. Connaissant par avance la tribune de l’opposition, il peut à loisir répondre dans le même numéro, facilité dont sont dépourvus les groupes d’opposition.


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